Le démarrage de la vie professionnelle est une étape importante dans le vie de tout individu et engendre dès les premiers instants un engouement et une excitation importants.. Le problème est que à un certain moment on se perd en cours de route noyé dans notre routine quotidienne et des divers sollicitations extérieures, sans prendre le temps de se poser et d’établir un diagnostic de la situation.
Devenir esclave de notre travail est tout a fait probable et peut arriver à n’importe qui. Devenir esclave de notre travail signifie que ce dernier nous contrôle, contrôle nos choix, nos émotions et même notre manière de vivre impactant directement notre bien être général et notre vie personnelle. Certains signes peuvent néanmoins donner des indications sur le fait de l’on soit esclave de son travail ou pas :
Stress important :
Le stress est une composante inévitable de la vie professionnelle, mais dépassant un certain niveau il peut engendrer de sérieux dégâts chez l’individu. Un stress important émanant de notre lieu de travail est un important indicateur du degré de contrôle qu’exerce notre travail sur notre vie. Il convient de ce fait de prendre les mesures nécessaires pour réduire son stress au travail.
Empiétement de la vie professionnelle sur la vie personnelle :
Concilier entre vie professionnelle et vie personnelle est un réel challenge. Il est important aujourd’hui de forger une solide barrière entre ces deux aspects. Il serait injuste d’impacter les personnes que l’on chérit à cause de nos problèmes de travail, et vice versa il ne faudrait pas non plus ramener ses problèmes personnels sur son lieu de travail au risque d’impacter la qualité de ce dernier ainsi que la qualité de ses relations avec ses collègues
Perte de contrôle de ses émotions :
Supérieur hiérarchique qui critique, collègue qui vous joue un mauvais tour… Il suffit d’un rien pour que votre sérénité soit mise à l’épreuve et que votre bien être soit anéanti. Quand on perd souvent le contrôle de nos émotions au travail, il faut agir rapidement, en se développant, en améliorant sa confiance en soi, et en apprenant à faire face aux personnes toxiques
Impression de manquer de temps :
On entend souvent « mon travail me prend tout mon temps ». Est-ce que c’est vrai, peut-être ou peut-être pas. Dans la majorité des cas, il s’agit tout simplement d’une mauvaise gestion du temps, une faible productivité et un manque d’efficacité qui nous donne l’impression que nous manquons de temps réservé exclusivement à notre travail
Manque d’activités personnelles :
Avoir comme seule activité son travail est un signe du degré de contrôle qu’à votre vie professionnelle sur votre vie personnelle. Si c’est le cas, il faut se convaincre qu’avoir d’autres activités telles que le sport, des loisirs, une passion… ne peut qu’être bénéfique tant pour notre bien être corporel que mental et même bénéfique pour notre efficacité au travail.
Forte dépendance au salaire de fin de mois
Bien sûr, la contrepartie de notre travail est cette rémunération que l’on perçoit à la fin de chaque mois. Le problème est que si l’on vit d’un salaire à l’autre, cela ne fait qu’augmenter notre dépendance à notre travail. Il serait de ce fait judicieux de réduire cette dépendance en contrôlant mieux nos finances personnelles ou en cherchant éventuellement d’autres sources de revenus…
En conclusion, sortir de cette dépendance vis-à-vis de son travail n’est pas aisé mais tout à fait possible avec un peu de motivation et de remise en question. Le risque étant que plus cette dépendance est accrue plus le stress augmente et plus le risque de burnout augmente également.
