Devenir leader par excellence : les 6 principes de bases selon Dale Carnegie

Gérer des personnes est le défi majeur de tout manager d’équipe souhaitant accéder au niveau de leader, et nécessite des compétences et un savoir être à la pointe. Les personnalités diverses, des caractères, ainsi que la diversité culturelle imposent désormais aux leaders d’adopter des approches orientées sur le savoir être et l’art du comportement au détriment d’approches plus techniques.

Dans son livre « Comment se faire des amis et influencer les autres » l’auteur Dale Carnegie met en avant 6 principes fondamentaux d’un leader efficace. Il part du constat que le rôle d’un leader comporte une mission de changement des attitudes et des comportements dans l’intérêt de l’objectif majeur.

Pour ce faire, l’auteur suggère que le leader ait l’aptitude de :

Principe n° 1 : L’encouragement et l’appréciation sincères :

L’impact d’un encouragement ou d’une appréciation sincères est incroyable. Un bon leader se doit d’encourager et d’apprécier les efforts fournis par une personne. Cet aspect est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de corriger une faute ou de mettre en avant un certain comportement non adéquat. L’auteur suggère avant de parler de manquement, de commencer par un encouragement ou une appréciation le message passera beaucoup mieux.

Principe n° 2 : Attirer l’attention sur la faute indirectement

Selon l’auteur, la critique direct est à bannir et à proscrire du vocabulaire et du comportement d’un leader. Par contre il existe de meilleures techniques afin d’attirer l’attention d’une personne sur une faute de manière indirecte en évitant l’impact psychologique néfaste de la critique.

Pour illustrer ce propos l’auteur donne l’exemple suivant :

Un chef d’entreprise passe aux côté de sa scierie lorsqu’il s’aperçois que des ouvriers sont entrain de fumer sous une pancarte ou il est écrit « interdit de fumer ». Ce chef d’entreprise au lieu d’aller sermonner ces ouvriers a adopté une autre approche. Il s’approcha des ouvriers en leur donnant chacun une cigarette et a dit « j’apprécierais si vous voulez bien fumer ces cigarettes dehors ». le résultat est que ces ouvriers ont manifesté de l’admiration à l’égard de leur chef car il les a fait sentir important.

Principe n° 3 : Parler de ses propres erreurs en premier

Pour mettre le point sur une erreur, une faute ou une négligence, et enfin de compte la corriger, l’auteur suggère de d’abord parler de ses propres erreurs. Cela va non seulement apaiser l’atmosphère mais mettra votre interlocuteur dans une posture d’acceptation et d’ouverture et non de défense et de méfiance

Principe n° 4 : Poser des questions au lieu de donner des ordres

L’auteur au travers de son livre « Comment se faire des amis et influencer les autres » suggère d’adopter une technique simple afin de faire accepter une instruction ou une action à faire sans pour autant que ça soit un ordre. En effet le ressentiment engendré par un ordre brut surtout lorsqu’il est mal placé peut durer longtemps et même lorsque cet ordre est émis pour corriger une mauvaise situation évidente.

L’auteur  au travers de son livre suggère de ce fait de poser des questions au lieu de donner un ordre direct. Cette technique stimule la créativité de la personne concernée. Ainsi les gens sont plus enclin à accepter un ordre lorsqu’il sentent qu’il ont eu un rôle à jouer dans la prise de décision.

Un leader peut de ce fait adopter une autre approche même lorsqu’il sait avec certitude quelle solution est la meilleure. Cette approche consiste à poser des questions, à solliciter la créativité de son équipe et à les pousser à trouver la solution même si elle est évidente. La mise en place de cette solution n’en sera que plus efficace.

Principe n° 5 : Permettre aux gens de sauver la face

Permettre aux gens de sauver la face dans une situation qui ne leur est pas avantageuse est selon l’auteur d’une importance capitale. En effet, nous avons généralement tendance à critiquer, à pointer la faute sans prendre en considération l’impact psychologique que ça engendre. Alors que par contraste permettre aux gens de sauver la face aura un impact psychologique positif en élevant l’estime de la personne concernée, sa loyauté et son implication dans la réalisation de l’objectif général. Selon l’auteur même si l’on sent que nous avons raison est que l’autre à tort, nous ne ferons que détruire l’ego de la personne concerné on ne lui donnant pas l’occasion de sauver la face.

Principe n° 6 : rendre l’erreur facile à résoudre

Lorsque nous sommes face à une erreur ou à une faute commise par une quelconque personne, il est très facile de soit la banaliser et de minimiser son importance soit de la dramatiser à un point tellement important que l’avenir de l’humanité est mis en jeu. C’est une arme d’autant plus importante lorsqu’elle est pratiquée par un chef sournois et aux attentions malsaines.

Un bon leader, selon l’auteur se doit d’adopter une tout autre approche. Celle de minimiser une faute est de permettre à son propriétaire de prendre les actions qu’il faut pour la corriger, et de le féliciter en cas de réussite.

Cette technique est également importante dans la mesure ou cela permet de conserver la confiance et l’estime de la personne concernée, surtout lorsque celle-ci est reconnu pour ses qualités et ses compétences.

Conclusion :

Le concept de gestion des personnes évolue en tout temps, et les organisations cherchent de plus en plus des leaders capable de manager les personnes dans l’intérêt de l’organisation.

Le livre de Dale Carnegie « Comment se faire des amis et influencer les autres » est considéré parmi les meilleurs livres pour cerner les secrets des interactions humaines et illustre des techniques gagnantes à adopter par n’importe qui pour gagner le respect des autres, se faire accepter et influencer.

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